Projet NOUBLABLA | Octobre 2021

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Des nouvelles de la ferme Noublabla !

Avant de repartir cet été, j’ai convenu avec M Akpo, responsable du comité villageois de développement et les villageois, combien il était important qu’à partir du moment où il y a de l’eau sur le terrain, le village se mobilise pour mettre en culture le terrain.
Pour ne pas rater la saison des semailles, un tracteur a été loué pour défricher un hectare.
Du haricot, des arachides ont été semés en plus du maïs dont une partie avait été saccagée par les moutons du voisin.


A ma demande, des travaux de sécurisation ont été faits pour protéger l’installation des panneaux solaires et le poly tank.
Si les semailles ont été assurées par les parents d’élèves, cette fois-ci pour désherber et enlever les mauvaises herbes se sont les jeunes collégiens du village qui s’en sont occupés.
L’essentiel du message a été compris et nous avons l’assurance que si le ciel est avec nous, une bonne récolte sera faite pour contribuer à fabriquer les repas pour l’école.
A cette rentrée, le directeur a inscrit un peu plus de 210 écoliers. Le comité villageois de développement m’informe qu’en face de l’école, le collège avec une centaine de collégiens souhaite participer à cette aventure de la ferme Noublabla. En effet, s’il est difficile de faire travailler les petits de l’école au champs, il n’y a aucun souci pour associer les jeunes collégiens au projet m’a-t-il dit. Personnellement, je trouve que l’initiative tient la route et est cohérente.
Pour la suite, il est question de préparer une parcelle pour le maraichage à condition de pouvoir irriguer correctement.
Il faudra par ailleurs et très rapidement, construire la petite maison du métayer et démarrer la construction des enclos pour l’élevage.
Un peu de sable et du gravier sont acheminés sur le terrain. J’ai demandé que des parpaings soient fabriqués pour commencer. Il nous faut accélérer le rythme pour encourager l’engagement de ces villageois.
Avec 3500 euros on pourra sortir la maisonnette de terre. Un poulailler plus quelques têtes de chèvres, une installation pour l’irrigation en vue du maraichage. En tout, il faut débourser à peu près 6000 euros pour rendre opérationnel le site.